This TEI/XML
PRELIMINAIRES
Ce qui suit me parait devoir aller en même temps que la théorie de la réduction des matrices.
On désignera dans ce qui suit par
Lemme 1-Pour que S soit diagonal, il faut et il suffit qu'il satisfasse une équation
La condition est évidemment nécessaire. Pour montrer qu'elle est suffisante, on écrit
Lemme 2 -Si
Résulte immédiatement du Lemme 1.
Lemme 3- Si
Si
Proposition 1- Soit
(On pose
De plus,
On peut trouver un polynome
Définition-Les endomorphismes
Remarque- L'existence de
Proposition 2- Supposons qu'un endomorphisme
Cela résulte immédiatement du fait que ces composantes sont des polynômes en
Ceci dit,voici un autre résultat préliminaire important,mais que je ne vois pas trop ou il faudrait caser,puisqu'il brille par son absence au chap.III.
Proposition-Soit E l'algèbre extérieure sur un vectoriel
Soit
Remarque-On voit que la prop. précédente peut servir à une déf.intrinsèque de la trace;la formule
§1-ALGEBRES NON ASSOCIATIVES.
Dans ce qui suit,on entend par algèbre sur un corps
Les sorites suivants devront être déroulés :
sous-algèbres - homomorphismes d'une algèbre dans une autre - idéaux (à gauche, à droite ; bilatères) - algèbres quotients - produits d'algèbres.
Extension du corps de base d'une algèbre.Si
Dérivations; le crochet de deux dérivations est une dérivation. Si
§2-ALGEBRES DE LIE (Définitions).
Une algèbre de Lie est une algèbre
Dans une algèbre de Lie,tout idéal à gauche ou à droite est bilatère ; on parlera donc simplement d'idéaux. Toute algèbre quotient, et par suite toute image homomorphe, d'une algèbre de Lie est de Lie. Tout produit d'algèbres de Lie est de Lie.
On dit que les éléments
Si tous les éléments d'une algèbre de Lie commutent entre eux, on dit que l'algèbre est abélienne.
Lemme 1-Supposons qu'une algèbre de Lie
Si
Lemme 2- Soient
En effet,si
On appelle algèbre dérivée, et on note
Proposition 1-L'algèbre dérivée d'une alg.de Lie
Beweis klar.
Lemme 3- Si
On a en effet
On appelle centre d'une alg.de Lie
Lemme 4- Le centre
Soit
Si
Soit
Une représentation
On déduit de là les notions de représentations équivalentes,simples,semi-simples,
Soit
Proposition 2-Soit
On a
Soit
Si
Proposition 3- Si
Vérification triviale par l'identité de Jacobi.
L'application
Si de K du corps de base
La forme bilinéaire associée à [/ barré] la représentation adjointe de
§3 - ALGÈBRES SEMI-SIMPLES. Énoncé du théorème fondamental.
A partir de dorénavant,on ne considèrera (NB : l'accent grave n'est pas de Chevalley) que des algèbres de Lie de dimensions finies, et des représentations de degrés finis.
Une sous-algèbre
Une alg.de Lie
Il est clair que toute sous-algèbre de
Théorème fondamental- Soit
Les démonstrations des implications I
Proposition 1- Soit
Soit
Proposition 2- Soit
Soit de
Il résulte immédiatement des Prop.1 et 2 que I
Soit
Proposition 3- Soit
Soit E siosion
Remarque.Le seul intérêt de montrer que III entraîne la conclusion de la Prop.3 est que la démonstration est valable en caractéristique
§4 - LA DÉMONSTRATION QUE II
Première partie : Le théorème d'Engel.
Théorème d'Engel - Soit
La démonstration procède par récurence sur la dimension
Nous aurons besoin du lemme suivant:
Lemme 1-Soit
Car, si
Il résulte immédiatement de là que, si
On conclut facilement de là (par itération ) à partir de
Une algèbre de Lie
Corollaire 1- Une alg. nilpotente non nulle a un centre non nul.
C'est le th.d'Engel appliqué à la représentation adjointe.
Corollaire 2-Une algèbre de Lie qui a un idéal nilpotent non nul a un idéal abélien non nul.
Car le centre d'un idéal est un idéal(lemme 4, §2).
§5-LA DEMONSTRATION QUE II
Un lemmmmmme.
Lemme - Soit et ,
1-Soit
2-On peut alors écrire f
3-Soit donc M
§6 - FIN DE LA DÉMONSTRATION QUE II
Proposition 1-Soit l'idéal l'ensemble des
Soit
Les ensembles
Proposition 2-Soit
En effet, tetent, donc du cor.2 au théorème d'Engel que
Si
Nous allons maintenant montrer que III entraîne que la représentation adjointe est semi-simple (toujours dans le cas de caract.e'il en est de même de
Il résulte de là que,si
§7 OPÉRATEURS DE CASIMIR
Soit
L'opérateur c n
Si ;, stable pour
§8- DÉMONSTRATION DE CE QUE II
On désignera par
1-Soit s que
On procède par récurence sur la dimension cciative engendrée par les
2-Soit
Soient é
3-Montrons maintenant que toute représentation
Montrons d'abord que sous-espace stable pour X espace
Ceci TERMINE la démonstration du théorème fondamental.
§9 - PREMIÈRES APPLICATIONS
Appelons simple une algèbre de Lie non abélienne dont la représentation adjointe est simple.
Proposition 1-Tout produit d'algèbres de Lie simples sur un corps de caract.0 est semi-simple et toute algèbre semi-simole est ma isomorphe à un produit d'algèbres simples.
On voit tout de suite qu'un produit d'alg. de Lie dont aucune ne possède d'idéal abélien
Proposition 2- Soit
Car la forme bilinéaire fonda entale de
Soit
Si
Utilisant les mêmés notations que plus haut, on voit tout de suite que
Si sui suite pas semi-simple.
Soit xx de sorte que
Proposition 3-Soit
Soit s sons linéaires d'éléments de ; ,
Corollaire-Toute représentation simple d'une alg de Lie résoluble sur un corps de caract.
En effet,l'image de
Je signalerai enfin qu'on peut démontrer(si on le juge assez intéressant) qu'une représentation d'une alg. de Lie réductive jt si elle induit une représentation semi-simple du centre de
§10. EXEMPLES
Soit JE Je tiens à la disposition d'un rédacteur éventiuel des démonstrations de ces faits, ainsi que de nombreux contre-exemples pour les cas de caract.
XNXNXNXNXNXNXNXNXNXNXNXNXNX
DEUXIÈME PARTIE
§11-LE THEORÈME DE LEVI-MALCEV.
(Énoncé)
Soient
Théorème de Levi-Malcev- Toute algèbre de Lie sur un corps de caractéristique 0 admet au moins une décomposition de Levi. Deux décompositions de Levi de
La partie de ce théorème qui concerne l'existence d'une décomposition de Levi est ce qu'on appelle le théorème de Levi. Ce théorème est indispensable pour démontrer l'existence d'un groupe de Lie ayant une algèbre de Lie donnée (sur le corps des réels).Le complément, dû à Malcev,est utile dans l'étude détataillée de la structure topologique des groupes de Lie.
Appelons nilpotent un élément tents contenus dans le radical.
On démontre alors que :
deux décompositions de Levi peuvent toujours se déduire l'une de l'autre par un automorphisme spécial.
§12-DÉMONSTRATION DU THÉORÈME DE LEVI-MALCEV
I. Réduction
La démonstration procède par récurence sur la dimension que tout de suite que l'algèbre dérivée d'un idéal quelconque est encore un idéal. On a donc
Supposons que
Soient maintenant s* expad
Lemme 1- Soit
Utilisant une suite de Jordan-Holder pour la structure d'espace vectoriel à opérateurs de l'espace de la représentation bbre
Revenant à la question traitée plus haut,on voit que j re assertion est triviale dans ce cas. On voit donc qu'il existe un autom? spécial
§13-DEMONSTRATION DU THÉORÈME DE LEVI-MALCEV
II:le cas où ça canule.
Supposons désormais que les seuls idéaux de
Considérons d'abord le cas où et si xxxxx ,
Considérons maintenant le cas où
Lemme 2 (premier lemme de Whitehead)- Soit
Puisque peu peut écrire
Lemme 3 (deuxième lemme de Whitehead)- Soit ttrique gauche de
(NB.Le signe
Puisque
Or on voit comme dans la démonstration du lemme 1 que l'on peut écrire
Cec dit, revenons à la démonstration du théorème de Levi-Malcev. Soit xxx symétrique gauche de de de Il existe ((il n'est peut être pas inutile de rappeler que ( (T) ) '. Le théorème de Levi-Malcev est donc entièrement démontré.
Remarques-
-
1. Les deux lemmes de Whitehead sont en réaliét de nature cohomologique. Appliqués au cas on la représentation est identiquement nulle, ils expriment que le premier nombre de Betti et le second de
\( \mathfrak{g}\) sont nuls. Prévoyant que certains((qui ne sont malheureusement pas nommés)) voudront en tirer parti pour repousser le th.de Levi dans l'étude de la cohomologie,le rédacteur attire l'attention sur le fait que les dits lemmes (dans le cas d'une représentation non nulle) ne sortent pas naturellement des grands théorèmes de la cohomologie ; il faut les en extraire par un travail qui n'est pas sensiblement plus grand ((?????)) que celui de les prouver directement. -
2. Le premier lemme de Whitehead peut également servir à prouver que les représentations de
\( \mathfrak{g}\) sont semi-simples. Voivi rapidement comment on procède dans ce cas. Soit\( V\) l'espace d'une représentation\( \rho\) , et soit\( U\) un sous-espace stable pour\( \rho\) . On prend d'abord un sous-espace supplémentaire\( U^{\prime}\) quelconque de\( U\) . Si\( x \in U^{\prime}\) , on pose\( \rho \left(X\right)x = \phi \left( X \right)x + \psi \left(X\right)x\) , où\( \phi \left( X \right) x \in U^{prime}\) et\( \psi \left( X \right) x \in U\) . On obtient ainsi une application linéaire\( X \rightarrow \psi \left( X \right)\) de\( \mathfrak{g}\) dans l'espace\( L\left(U^{\prime},U \right) \) des applications linéaires de\( U^{\prime}\) dans\( U\) . On construit une représentation\( \sigma\) de\( \mathfrak{g}\) dont l'espace est\( L\left(U^{\prime},U \right)\) en associant à\( X\) l'application\( L \rightarrow L\circ \phi \left( X \right) - \rho \left( X \right) \circ L\) de\( L\left(U^{\prime},U \right) \) dans lui-même. On applique alors le premier lemme de Whitehead à cette représentation et à l'application\( X \rightarrow \psi \left( X \right)\) , ce qui permet d'ajouter à tout élément de\( U^{\prime}\) un terme correctif dans\( U\) , de manière que les éléments modifiés forment un sous-espace stable pour\( \rho\) . Cependant, si on procède de cette manière, il faut démontrer le premier lemme de Whitehead dans des circonstances plus générales que celles où nous l'avons démontré plus haut (nous avons supposé\( \rho\) irréductible\( \neq 0\) ) ; on procède pour le faire par récurrence sur le degré de\( \rho\) en utilisant une suite de Jordan-Holder.
§14. LE THÉORÈME D'ADO.
Théorème d'Ado. Toute algèbre de Lie
L'objet principal du th. d'Ado est de fournir une démonstration immédiate du troisième théorème fondamental de Lie (existence d'un groupe de Lie ayant une algèbre de Lie donnée). Mais il existe d'autres démonstrations du dit théorème (elles utilisent toutes le théorème de Levi). Le th.d'Ado n'est donc pas indispensable.
Indépendamment de ses applications, on peut considèrer que le résultat qu'il énonce est intéressant en lui-même ; Bourbaki jugera ! . En tout état de cause, je donne ici la démonstration de Harish-Chandra, la plus jolie des démonstrations connues jusqu'ici.
n°1. L'HOLOMORPHE.
Soit
Pour ce faire, nous poserons
Il est clair que
n°2. LE PLUS GRAND IDÉAL NILPOTENT.
Lemme 1. Soit
Soit
Si
Lemme 2. Toute dérivation d'une algèbre de Lie résoluble idéel idéal nilpotent
Il est clair que
Il résulte immédiatement du lemme 2 que, si
Lemme 3. Soit
Tout élément de
n°3. LEMMES SUR LES ALGÈBRES ASSOCIATIVES.
Lemme 4. Soit
Soient
On peut d'ailleurs supposer que les produits
Lemme 9. Soit
Il suffit évidemment de démontrer que, si
n°4. DÉMONSTRATION DU THÉORÈME D'ADO.
Soit
Puisque toute algèbre associative de dimension finie qui a un élément unité a une représentation fidèle, pour que
Formons l'algèbre tensorielle par T par les éléments de la forme xative universelle de
Soit
Lemme 6. Soit
Soit
Or puisque
Il est clair que xx en résulte tout de suite que
Il reste à montrer que la linéarisation
Lemme 7. Soit
Soit
Lemme 8.- Toute algèbre de Lie résoluble sur un corps de caractéristique
On récure sur e tel que r le lemme 8.
On peut maintenant démontrer le th. d'Ado. Soit
Remarque. Le th. d'Ado est encore vrai pour les algèbres de Lie sur les corps de caractéristique p; cf. K. Iwasawa, On the representations of Lie algebras, Jap. Journal of Math., XIX, 1948.
---
RAPPORT SUR LES ALGEBRES de LIE (III) :
LES PROBLÈMES DE CLASSIFICATION.
L'objet de cette partie du rapport est de parvenir à la classification complète des algèbres de Lie simples sur un corps algèbriquement clos de caractéristique 0, ainsi que de leurs représentations. Après cela, la théorie contient encore la classification complète des algèbres simples sur le corps des réels, que je n'ai pas rédigée ; c'est sensiblement plus compliqué que dans le cas algèbriquement clos.
§15. LES SOUS-ALGÈBRES DE CARTAN.
Dans toute cette partie du rapport,
Un élément de
Lemme 1. Tout élément de
L'algèbre
L'unicité de la décomposition résulte de l'unicité des composantes diagonale et nilpotente de
Lemme 2. Si
On peut en effet utiliser les notations de la démonstration du lemme précédent en supposant que
Lemme 3. Si
En effet,
Définition 1. On appelle sous-algèbre de Cartan de
Dans ce qui suit,
Définition 2. Soit
Théorème 1. Soit
Si
Corollaire 1. Si
Corollaire 2. Si des éléments
Théorème 2. Soit
Si
Corollaire 1. Soient
Posons
Remarque. L'assertion que
Corollaire 2. Soient
En effet,
Corollaire 3. Si
Soit
Corollaire 4. Si
Car, soit
Proposition 1. L'algèbre
Soit
Notation.
Nous poserons, pour X et Y dans
Proposition 2. Soit
L'élément
Soit donné un élément
Les éléments
§16. REPRÉSENTATIONS DES ALGÈBRES SIMPLES DE DIMENSION 3.
Dans ce §,
Soit
Il résulte alors des formules \eqref{3} que
Soit maintenant
Lemme 1. Soit
§17. PROPRIÉTÉS des RACINES et POIDS.
Rappelons que
Théorème 3. Soit
Nous avons vu que
Proposition 1. Soit
Soit
La restriction à
L'espace
Théorème 4. Soit
Cela résulte immédiatement de la dernière assertion du th. 3.
Définition 1. On appelle groupe de Weyl de
Il résulte du th.4 que le groupe de Weyl permute entre elles les racines de
C'est le groupe de Weyl qui va servir à classifier les algèbres semi-simples. Nous verrons que tout groupe fini d'isomètries d'un espace euclidien (sur le corps des rationnels) qui est engendré par des symétries par rapport à des hyperplans est le groupe de Weyl d'une algèbre de Lie semi-simple (sur le corps
Appelons multiplicité d'un poids
Proposition 2. Soit
Déterminons les entiers
Proposition 3. Toute racine
Choisissons
Corollaire 1. Soient
Cela résulte immédiatement des prop. 2 et 3.
Corollaire 2. Soit
Soit
§ 18. GROUPES ENGENDRÉS PAR DES SYMÉTRIES.
Soit
Considérons le complémentaire
Nous allons maintenant montrer que
Soit ces les transformés de
Nous allons maintenant montrer que
Observons d'abord que, si
De plus en observera que le groupe engendré par
Le nombre
Nous allons maintenant montrer que
On peut supposer
Puisque
En résumé nous avons les résultats suivants :
Proposition 1. Soit
[ Soit
nous n'aurons pas besoin de ce résultat dans la suite (en fait on peut le démontrer au moyen de la théorie des alg. de Lie) ; il n'en serait pas moins intéressant d'avoir une démonstration directe élémentaire ; au concours !.
Nous pouvons supposer que le corps de base est celui des réels (au lieu des rationnels). Chaque chambre découpe sur la sphère unité un simplexe, et on obtient ainsi une subdivision simpliciale de la sphère unité. Considérons la subdivision cellulaire duale de cette subdivision simpliciale. Les sommets de la subdivision duale correspondent aux chambres ; si
Soit
On peut maintenant procèder à la classification des groupes
Utilisant les mêmes notations que plus haut, nous associerons à
Montrons d'abord que l'on ne peut avoir un
Tenant compte de la discussion précédente, on voit que les seules possibilités sont les suivantes :
On vérifie sans difficulté que, dans chacun de ces cas, la forme quadratique
Disons qu'un système d'entiers
S'il en est ainsi, un raisonnement classique montre que
Nous dirons que deux systèmes d'entiers de Cartan sont du même type s'ils peuvent se déduire l'un de l'autre par une permutation des indices.
Le système
Nous avons alors les résultats suivants :
I. Si
II. Un système simple d'entiers de Cartan est de l'un des types suivants (où les
Par ailleurs, les propriétés suivantes sont vraies de tout système d'entiers de Cartan (simple ou non) :
si
§19. APPLICATION AUX ALGEBRES SEMI-SIMPLES.
Rappelons que
On désigne par
Tous les systèmes fondamentaux se déduisent de l'un d'entre eux par les opérations du groupe
Proposition 1. Soit
1) La condition est nécessaire. Supposons que
2) La condition est suffisante. Car, si elle est satisfaite, les
Nous supposerons à partir de maintenant un système fondamental
Proposition 2. Les entiers de Cartan de
Il résulte immédiatement de la prop.1 que
Toute racine
On en déduit la
Proposition 3. Toute racine est une combinaison linéaire à coefficients entiers de
Pour chacune des racines
Montrons que les éléments
Supposons réciproquement qu'une algèbre de Lie
On voit que, si on sait par ailleurs que
Revenons au cas d'une algèbre semi-simple
Proposition 4. Si
Nous savons déjà que ces nombres sont entiers. De plus, les
Soit maintenant
Il est clair que
On obtient donc les résultats suivants :
Proposition 5. Soit
§20. THÉORÈMES D'EXISTENCE ET D'UNICITÉ.
Notre objet sera de démontrer les théorèmes suivants.
Théorème 5. Soit
Le théorème d'isomorphie sera en fait démontré sous la forme plus forte suivante : soient
Théorème 6. Soit
Soient donnés un système
Nous désignerons par
Il résulte des formules
La partie essentielle de la démonstration consiste à établir que
Lemme 1. L'espace
Montrons d'abord que
Soit
Lemme 2. Soit
Si
Lemme 3. Posons
Soit
Un opérateur
Lemme 4. Les opérateurs
Soit
L'espace
Introduisons maintenant le groupe
Nous allons maintenant utiliser le fait que les
Soit
Si nous prenons les
En effet, si on désigne par
Soit maintenant
Supposons maintenant que les entiers
Si les giques).
Enfin, quels que soient les
On remarquera aussi que l'algèbre semi-simple
§21. REMARQUES DIVERSES.
n°1. CERTAINES SOUS-ALGEBRES.
Soient
Pour le montrer, il suffit de faire voir que la forme bilinéaire fondamentale de
Ce résultat permet de construire certaines sous-algèbres semi-simples de
Considérons maintenant un système fondamental
On voit ainsi qu'une algèbre simple de type
n°2. POIDS DOMINANTS FONDAMENTAUX.
Soit
On appelle poids dominants fondamentaux les fonctions
Le poids dominant d'une représentation simple quelconque peut donc se mettre sous la forme
Rappelons que nous avons ordonné l'ensemble des combinaisons linéaires rationnelles des
Par ailleurs, on peut démontrer que, si
Il résulte immédiatement de là que la représentation
Les méthodes transcendantes (H. Weyl) basées sur l'étude des groupes compacts permettent de donner une formule pour le calcul du degré d'une représentation simple de poids dominant donné ; il m'a malheureusement pas été encore possible d'établir cette formule algèbriquement. La formule est la suivante. Désignons par
3. OPÉRATIONS SUR LES REPRÉSENTATIONS.
Soient
Si on considère en particulier le cas où
Soit maintenant
Les poids de
Pour que
Une condition nécessaire et suffisante pour qu'il en soit ainsi est que
§ 22. ÉTUDE DES CAS PARTICULIERS.
Considérons une algèbre de Lie simple
On notera que si tous les
Considérons d'abord le cas de
Le groupe de Weyl d'une algèbre de type
Puisque le groupe de Weyl permet de transformer toute racine
Donc une algèbre simple de type
D'autre part, on voit tout de suite que la représentation de poids dominant
Considérons maintenant le cas de
On en conclut qu'une algèbre simple de type
Si
Dans le cas de
Pour les autres algèbres simples, je me contenterai d'indiquer quelques résultats :
L'algèbre
l'algèbre
§ 23. INVARIANCE DES ENTIERS DE CARTAN. LE RANG.
Jusqu'ici nous avens considéré une sous-algèbre de Cartan fixe
Soit
Nous allons montrer qu'il existe un automorphisme de
Chaque
[N.B. Ce déterminant joue un rôle de premier plan dans la théorie transcendante des groupes compacts ; si
Nous désignerons par xx et
On appelle polynome de Killing d'un élément
Il est clair que les polynomes de Killing de deux éléments génériques de
On déduit tout de suite de là le
Théorème 7. Soit
Définition 1. Les notations étant celles du th.7, la dimension des algèbres de Cartan de
Par ailleurs, on voit que l'équation de Killing d'un élément générique de
Ces derniers se trouvent ainsi définis sans référence à
Théorème 8. Deux systèmes quelconques d'entiers de Cartan d'une algèbre semi-simple sur un corps algèbriquement clos de caractéristique 0 sont du même type.
Pour terminer, j'indiquerai encore quelques résultats intéressants, mais dont la démonstration m'entraînerait un peu loin. Les notations étant celles utilisées plus haut, soit
Le groupe
Les opérations de de ce nouveau corps, le groupe de Galois de
